Yann Lohr PLUS JAMAIS CA AU TANGO !
Amies tangueras et amis tangueros,
Hier j’ai vécu une milonga triste.
Nous étions la Journée internationale des Droits des Femmes, et
pourtant, j’ai vu les cavalières assises toute la soirée...comme si rien
ne devait jamais pouvoir changer.
On n’a « consenti » qu’à une seule "tanda rosa" (« 1/4 d’heure américain ») pour toute la milonga. Durant cette tanda, pourtant, la piste était pleine et le sourire avait gagné tous les visages.
Mais quoi ? Nous autres hommes n’aurions-nous pas pu supporter une "tanda rosa" de plus ? Sur les 52 dimanches que chaque année compte, nous n’aurions pas pu consacrer une milonga toute entière à renverser les rôles, ou même seulement à mettre à parité 50/50 l'invitation ?
Le tango est-il encore un lieu où les femmes n’ont pas de DROIT ?
Aujourd'hui je suis en colère et j'ai le coeur serré.
Hier j’étais convaincu, certain, confiant, en allant danser que chaque milonga du monde marquerait l’événement, marquerait le DROIT des femmes à inviter à danser qui elles veulent.
Combien de temps allons-nous continuer à spolier nos compagnes et les cavalières de ce DROIT humain ?
Le tango est un plaisir, pas un sacerdoce.
Eh bien, en tant qu'homme, ma décision est prise, je ne suis plus solidaire de cette violence qui leur est une nouvelle fois faite !
UN PETIT PAS (de tango) POUR FAIRE UN GRAND PAS POUR TOUTES LES MILONGAS DU MONDE
Mesdames, sans doute prenez-vous du temps pour vous apprêter, vous parfumer…ou peut-être consacrez-vous de l’argent pour de belles robes, de belles chaussures, de belles coupes de cheveux…
ou encore, vous entraînez-vous chez vous, en cours ou dans des pratiques sur vos ochos, vos tours, vos boléos, vos ganchos, etc. pour être les reines de la piste...mais est-ce pour finir invariablement… collée à votre banc à faire tapisserie toute la milonga ? à sourire à des danseurs qui ne vous inviteront pas ? à attendre ceux qui sont déjà pris ?
Mais si nous pensions les choses autrement…
Imaginez-vous venir en bal avec la certitude que vous danserez, avec le droit d’inviter des partenaires qui vous plaisent ou que vous voulez découvrir ?
Pouvez-vous sentir cette excitation que vous aviez peut-être à vos débuts en passant la porte de la milonga et en vous disant… « ce soir je vais danser toute la soirée » !
Combien il serait confortable de danser chaque tanda l’esprit libre parce que vous savez que la prochaine tanda, vous allez danser, et celle d’après aussi, et ainsi de suite jusqu’à la fin de la soirée ?
Etes-vous d’accord que pour vivre cette dernière situation, il faut que quelque chose change ? Qu’une règle bouge ? Et que ces règles c'est NOUS qui les posons ou que nous y consentons ?
A quoi sert-il d’attendre encore et encore ?
Si vous ne faites rien aujourd’hui…croyez-vous que ce sera « naturellement » mieux l’an prochain ?
La vie n’est-elle pas suffisamment courte pour prendre en main votre DROIT de danser, pas dans 10 ans, pas dans 1 an mais... dès cette semaine ?
Etes-vous d’accord qu’il n’est plus seulement temps « d’essayer » de rendre aux femmes leurs DROITS mais de leur faire l’espace pour qu’elles les prennent ?
Nous avons ici des associations de grande qualité, des organisateurs de milongas exceptionnels (j’ai vécu dans de nombreux lieux et je pèse mes mots).
Chaque association peut faire ses tests, mettre en place ses initiatives, poser des actes pour ce faire.
J’ai une conviction : c’est à nous tangueros et tangueras d’aider nos associations à mettre en place ce changement.
N’aimeriez-vous pas que nos associations deviennent leaders sur ce terrain ? Que nous soyons le lieu de départ d’un renouvellement des pratiques du tango ? Le lieu où le tango a commencé à rendre leurs DROITS aux femmes ?
Sans doute avez-vous plein d’idées, que certaines associations mettent déjà en pratique d'ailleurs.
L’important est qu'elles ne restent pas des idées et qu’elles se traduisent chaque semaine en actes concrets … et durables. Qu’on ne se contente plus de "consentir" à octroyer aux cavalières 1 seule « tanda rosa » pour la Journée internationale des Droits des Femmes 2015 qui restera marquée, pour moi, par le sceau du « jamais plus cela ».
1/ SUGGESTIONS AUX ASSOCIATIONS
Je donne ici 3 suggestions toutes simples, d’autres que moi en auront plein d’autres plus intelligentes, innovantes, etc. :
- "Tandas rosa" dans toutes les milongas et avec le temps, de plus en plus souvent dans la soirée (50/50 est un bon objectif)
- Carnet de bal : en arrivant les dames peuvent demander aux cavaliers de les inviter pour 1 tanda
- Cabeceo, apprendre (ou réapprendre) à utiliser le cabeceo
et puis… toutes les suggestions plus intelligentes/ originales/ nouvelles que les miennes sont les bienvenues
Nous ne changeons que quand nous posons des actes.
2/ MA DEMANDE, MAINTENANT AUX TANGUERAS ET TANGUEROS
Tangueras et tangueros, si vous voulez que les choses changent je vous demande de nous entraider à faire aboutir ce changement par ces 3 actes (bien faire les 3 + le 4ème pour les messieurs)
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2. Partager ce post au maximum
3. Demander en masse à vos associations de poser des initiatives durables pour donner aux femmes le DROIT d'inviter (cf. suggestions ci-dessus)
4. les hommes qui partagent ce que j'exprime ici mettez sous mon post en commentaire « j’accepte d’être invité par des cavalières »
Nous sommes aujourd’hui le renouveau du tango, car nous agissons.
On n’a « consenti » qu’à une seule "tanda rosa" (« 1/4 d’heure américain ») pour toute la milonga. Durant cette tanda, pourtant, la piste était pleine et le sourire avait gagné tous les visages.
Mais quoi ? Nous autres hommes n’aurions-nous pas pu supporter une "tanda rosa" de plus ? Sur les 52 dimanches que chaque année compte, nous n’aurions pas pu consacrer une milonga toute entière à renverser les rôles, ou même seulement à mettre à parité 50/50 l'invitation ?
Le tango est-il encore un lieu où les femmes n’ont pas de DROIT ?
Aujourd'hui je suis en colère et j'ai le coeur serré.
Hier j’étais convaincu, certain, confiant, en allant danser que chaque milonga du monde marquerait l’événement, marquerait le DROIT des femmes à inviter à danser qui elles veulent.
Combien de temps allons-nous continuer à spolier nos compagnes et les cavalières de ce DROIT humain ?
Le tango est un plaisir, pas un sacerdoce.
Eh bien, en tant qu'homme, ma décision est prise, je ne suis plus solidaire de cette violence qui leur est une nouvelle fois faite !
UN PETIT PAS (de tango) POUR FAIRE UN GRAND PAS POUR TOUTES LES MILONGAS DU MONDE
Mesdames, sans doute prenez-vous du temps pour vous apprêter, vous parfumer…ou peut-être consacrez-vous de l’argent pour de belles robes, de belles chaussures, de belles coupes de cheveux…
ou encore, vous entraînez-vous chez vous, en cours ou dans des pratiques sur vos ochos, vos tours, vos boléos, vos ganchos, etc. pour être les reines de la piste...mais est-ce pour finir invariablement… collée à votre banc à faire tapisserie toute la milonga ? à sourire à des danseurs qui ne vous inviteront pas ? à attendre ceux qui sont déjà pris ?
Mais si nous pensions les choses autrement…
Imaginez-vous venir en bal avec la certitude que vous danserez, avec le droit d’inviter des partenaires qui vous plaisent ou que vous voulez découvrir ?
Pouvez-vous sentir cette excitation que vous aviez peut-être à vos débuts en passant la porte de la milonga et en vous disant… « ce soir je vais danser toute la soirée » !
Combien il serait confortable de danser chaque tanda l’esprit libre parce que vous savez que la prochaine tanda, vous allez danser, et celle d’après aussi, et ainsi de suite jusqu’à la fin de la soirée ?
Etes-vous d’accord que pour vivre cette dernière situation, il faut que quelque chose change ? Qu’une règle bouge ? Et que ces règles c'est NOUS qui les posons ou que nous y consentons ?
A quoi sert-il d’attendre encore et encore ?
Si vous ne faites rien aujourd’hui…croyez-vous que ce sera « naturellement » mieux l’an prochain ?
La vie n’est-elle pas suffisamment courte pour prendre en main votre DROIT de danser, pas dans 10 ans, pas dans 1 an mais... dès cette semaine ?
Etes-vous d’accord qu’il n’est plus seulement temps « d’essayer » de rendre aux femmes leurs DROITS mais de leur faire l’espace pour qu’elles les prennent ?
Nous avons ici des associations de grande qualité, des organisateurs de milongas exceptionnels (j’ai vécu dans de nombreux lieux et je pèse mes mots).
Chaque association peut faire ses tests, mettre en place ses initiatives, poser des actes pour ce faire.
J’ai une conviction : c’est à nous tangueros et tangueras d’aider nos associations à mettre en place ce changement.
N’aimeriez-vous pas que nos associations deviennent leaders sur ce terrain ? Que nous soyons le lieu de départ d’un renouvellement des pratiques du tango ? Le lieu où le tango a commencé à rendre leurs DROITS aux femmes ?
Sans doute avez-vous plein d’idées, que certaines associations mettent déjà en pratique d'ailleurs.
L’important est qu'elles ne restent pas des idées et qu’elles se traduisent chaque semaine en actes concrets … et durables. Qu’on ne se contente plus de "consentir" à octroyer aux cavalières 1 seule « tanda rosa » pour la Journée internationale des Droits des Femmes 2015 qui restera marquée, pour moi, par le sceau du « jamais plus cela ».
1/ SUGGESTIONS AUX ASSOCIATIONS
Je donne ici 3 suggestions toutes simples, d’autres que moi en auront plein d’autres plus intelligentes, innovantes, etc. :
- "Tandas rosa" dans toutes les milongas et avec le temps, de plus en plus souvent dans la soirée (50/50 est un bon objectif)
- Carnet de bal : en arrivant les dames peuvent demander aux cavaliers de les inviter pour 1 tanda
- Cabeceo, apprendre (ou réapprendre) à utiliser le cabeceo
et puis… toutes les suggestions plus intelligentes/ originales/ nouvelles que les miennes sont les bienvenues
Nous ne changeons que quand nous posons des actes.
2/ MA DEMANDE, MAINTENANT AUX TANGUERAS ET TANGUEROS
Tangueras et tangueros, si vous voulez que les choses changent je vous demande de nous entraider à faire aboutir ce changement par ces 3 actes (bien faire les 3 + le 4ème pour les messieurs)
1. Liker ce post
2. Partager ce post au maximum
3. Demander en masse à vos associations de poser des initiatives durables pour donner aux femmes le DROIT d'inviter (cf. suggestions ci-dessus)
4. les hommes qui partagent ce que j'exprime ici mettez sous mon post en commentaire « j’accepte d’être invité par des cavalières »
Nous sommes aujourd’hui le renouveau du tango, car nous agissons.
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